Venelles

Entre Sainte-Victoire et Luberon, sur la voie de communication reliant les Alpes à la Méditerranée, Venelles a connu un développement important tout en conservant les avantages de sa position géographique. Elle est si proche d’Aix qu’elle pourrait en devenir un faubourg. Venelles-le-Haut, ancien oppidum celto-ligure depuis lequel s’offre un intéressant panorama, fait certes de la commune le deuxième plus haut village du département (370m), mais n’est plus le centre de vie de jadis.

Déjà au Moyen-âge, la route passant au sud du bourg était un axe de transport du bois de Haute-Provence vers Marseille. Les muletiers d’Aix et de Meyrargues assuraient les convois sur un trajet également fréquenté par les diligences, qui faisaient halte au relais –d’où l’origine des noms de quartiers Logis et Logissons.

L’affluence de ce trafic est à l’origine du déplacement du centre du village vers le bas. Une tendance qui va s’accentuer après le tremblement de terre de 1909. C’est le long de cet axe commercial que vont se construire la coopérative vinicole, la gare et la Poste, puis la mairie actuelle ; enfin une zone d’activités où l’on dénombre quelque 400 entreprises et commerces.

Aujourd’hui le dynamisme de Venelles se traduit aussi par son tissu associatif important (6000 adhérents, 50 associations). Son attractivité résulte-t-elle d’un développement économique allié à la qualité de vie qu’elle a su conserver ? Un équilibre délicat auquel il faut veiller.