Des refuges biologiques
Nos paysages ont été largement façonnés par l’agriculture. Les espaces pastoraux et cultivés occupent aujourd’hui une part restreinte du territoire, du fait de la déprise agricole et de la pression de l’urbanisation. Pourtant leur maintien est essentiel, d’une part pour que les agriculteurs puissent poursuivre leur activité de production, nécessaire à notre alimentation, mais également parce qu’ils préservent en même temps ces milieux ouverts, de grande valeur écologique.
En effet, les terres cultivées sont les espaces qui abritent le plus d’espèces végétales et animales quand elles sont travaillées dans le cadre d’une gestion respectueuse. Les haies, bosquets ou grands arbres, qui les limitent, constituent des refuges biologiques.
La chasse et les cultures cynégétiques
Dans certains vallons, les chasseurs défrichent, labourent et sèment régulièrement certains replats afin de favoriser la présence de gibier. On parle de cultures cynégétiques. Or, cette pratique est également propice aux espèces animales, papillons, insectes… et végétales dites messicoles, c’est-à-dire aux plantes qui accompagnent les moissons, remplissant leur rôle dans cet écosystème. Par exemple l’Euphorbe à feuille en scie, la Lunetière ou la Cardère sauvage.