Un rôle parfois ornemental
Le chêne blanc ou pubescent (quercus pubescens) doit son nom “pubescens” au duvet sur le revers de ses feuilles. Celles-ci sont caduques, les jeunes pousses sèchent et changent de couleur mais restent attachées aux branches tout l’automne et l’hiver. Ce n’est qu’au printemps qu’elles cèdent la place aux nouvelles. On parle de feuillage “marcescent”. L’arbre peut atteindre jusqu’à 20m. Il se trouve le plus souvent en fond de vallon et de manière générale dans des ambiances fraîches et humides, sur des sols profonds riches en humus. Il recolonise facilement les coteaux et plateaux pas trop secs laissés en friches.
La chênaie blanche représente une forêt refuge pour certaines espèces comme le houx, l’if ou le lys martagon. Elle résiste mieux aux incendies, car peu de broussailles combustibles se développent dans son sous-bois. Cet arbre peut vivre plusieurs siècles. On trouve parfois de grands chênes blancs isolés aux pieds du massif. Ils étaient jadis associés aux grands domaines et ont bien souvent échappé à la coupe en raison de leur rôle ornemental, indice social d’opulence et de richesse, ou parce qu’ils représentaient les limites de propriété.