Le premier enjeu de la protection de la nature est de bien connaitre les espèces : exemple avec les papillons et les vieux arbres. Ces derniers ont un point commun : si on ne connait pas leur emplacement, on peut les détruire sans le savoir. C’est ainsi que des travaux agricoles ont modifié une zone qui abritait un papillon rare, l’Azuré. Ou que parfois une coupe forestière va toucher des vieux arbres dont on sait toute la richesse en biodiversité.
Le Grand Site mène des études poussées qui visent à inventorier ces éléments naturels remarquables. Une centaine d’arbres sénescents* a été répertoriée par les gardes nature, et le travail continue. Deux secteurs très intéressants pour les papillons, de véritables spots, sont suivis de près : sur le vallon du Délubre à Vauvenargues, et dans les prairies de Saint-Antonin sur Bayon.
*arbre sénescent : arbre en fin de vie comportant du bois mort et des cavités.